Je laisse couler des larmes du bout de ma plume,
parfois même, avec un petit soupçon d’amertume.
Mes mots surgissent, s’enchaînent et se déchaînent.
Jamais, et je dis bien jamais, je ne crache la haine.
Je crie ma colère en glissant des voyelles.
Je chante mes consonnes, si j’écris sur elle.
Elle est ma muse, elle est est mon ennemie.
Elle est celle qui m’inspire, ou me détruit.
C’est elle que je subie depuis longtemps.
Malgré tout cela, je l’aime éperdument.
Mes yeux la voient, mon âme la ressent.
C’est juste ainsi, elle coule dans mon sang.
Les horreurs de ce monde se frayent un long chemin
jusqu’au plus profond de mon cœur, sans lendemain.
Alors, le processus se met gentiment en route,
soudainement les mots coulent goutte à goutte.
Mes doigts pleurent des mots, ce sera toujours ainsi
enchaînant des petites phrases, de peur, de ressentis.
Je suis sur que vous aviez compris.
Bien sur que oui, je parlais de ma vie.