Les feuilles du cerisier s’agitent brusquement
L’orage n’est pas loin, souffle soudain le vent
Deux ou trois longs éclairs illuminent le ciel
Un gros coup de tonnerre puis une pluie torrentielle
De ma fenêtre je vois, peuplier se ployer
Sous les rafales du vent qui s’est très renforcé
C’est le déluge dehors, le même que dans ma vie
Depuis ce jour maudit où soudain elle est partie
Toutes ces gouttes de pluie qui s’abattent violemment
Me rappellent mes larmes de ce mauvais moment
Où sans vraiment mot dire, elle a fait sa valise
Un amant dans sa vie, d’après ce qu’ils en disent
Je n’ai jamais cherché, à savoir vérité
Peu importe le motif, puisque mal était fait
J’ai beau vraiment l’aimer, trahison ne s’efface
On ne guérit jamais, tout départ laisse des traces
Elle ne m’appartient pas, elle fait ce qu’elle veut
Chacun de sa p’tite vie, en est maître du jeu
Sentimental je suis, je souffre énormément
Mais que puis-je bien faire, si contraire est le vent
Ce grand vent qui dehors, commence à s’affaiblir
Laissant branchages au sol en guise de souvenir
Comme ce foulard tombé dans son empressement
Et son parfum léger qui y survit dedans
L’orage s’est arrêté, je ferme les volets
La nuit s’est installée, mes yeux sont embués
Demain il fera jour, le soleil reviendra
Peut-être que l’amour, lui aussi, renaîtra…
Merci pour ce beau partage poétique Gilles qui est bien prometteur !
Nous avons hâte de découvrir vos autres écrits. . .
Bien à vous,
Alain