Je suis l’issue, la main tendue, l’œil qui veille, le sourire tant attendu, ta lumière. Regarde-moi. Tombe l’écorce abritant l’extraordinaire.
Vers l’inconnu à découvrir, la belle ingénue affranchie abjure l’atermoiement, apitoiement vain qui n’est autre qu’entrave, qu’aveuglement. Fragilité décuplée.
J’angoisse à l’idée de soigner ce doux être rongé par la peine et régi par la peur, un leurre cauteleux au fond duquel tu as inconsciemment pénétré, en quête d’une once de répit. Mais ne t’affole donc pas, petit ange, je suis là. Souviens-toi, seule la promesse de l’aube compte, et tenir ta main sera désormais ma mission. Ma vérité chatoyante de clarté pour seule destination.
Devant toi, tout devant, fais-moi confiance, regarde-moi.
Célesta Gabriel.
2013.
Très lyrique, très tendre