Libre expression – Frederic Camoin

Je me baladais le long des quais

Les mains dans les poches
Je me surprenais à siffloter
Mon premier recueil en ébauche

Jeune poète et écrivain

Vite du papier, un crayon dans ma main

Dans mon cerveau les vers foisonnaient

Un endroit pour me poser
Mon champ de vision se réduit

Noyé dans mes pensées
J écrirai jusqu’au bout de la nuit
J’ai toujours eu l’amour des mots
Triste de ne pouvoir soigner les maux
Crier sa colère à travers des textes
Au risque d’être mis à l’index
La libre-pensée décroît
Les chiens aboyant
L’ambiance s’alourdit, attention à la censure

Le sang a coulé pour de simples caricatures

.

©Frédéric Camoin  – 04/11/2018

 

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1 Commentaire
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Christian Satgé
Membre
6 novembre 2018 17 h 59 min

Le crayon, écrit-il ou dessine-t-il, est une arme de dérision massive. Ne l’oublions jamais… Merci et bravo pour ce partage.