Sonnet
Libre de la Terre.
L’océan houle fort, le vent est de suroît,
Le quai est déserté, aujourd’hui c’est relâche
Embruns salant mon nez, aussi bien que ma bouche,
Les bateaux amarrés, semblent savoir pourquoi.
Les roulis dans le port, les font danser de joie,
Ils ne sortiront pas, aujourd’hui c’est dimanche,
Leurs couleurs rutiles, miroir de mer sans gouache,
Je longe seul leur quai, admirant leurs exploits.
Ces vaillants chalutiers, armés pour de bons traits,
Ils attendent, patients, pour eux ils sont fin prêt,
Tous ces marins-pêcheurs, seront là, vent ou pluie.
Dès l’aube du lundi, il vogueront enfin,
Avec les gens de mer, savourer cette envie,
Libre de la terre, assumer leur destin.
– © – 2018 – YJAL –
Nombre de Vues:
22 vues