Dans un silence mélodieux
les étincelles carillonnent
Elles se reflètent dans mes yeux
Là ou mon insomnie sillonne
Comme une femme à mon chevet
Enveloppée d’un drap céleste
La nuit se lève de sa sieste
Et me fredonne son sonnet
Et puis je deviens somnolant
Mon esprit naïf vagabonde
Là ou la poussière du monde
Dessine un songe insignifiant
Et je sombre dans ce couloir
Elle me regarde taciturne
Les secrets se lèvent le soir
Le matin regagnent leurs urnes
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