L’histoire ne nous attend pas
Elle continue son cours
Comme une rivière en rage
Se rue vers sa crue
Et balaie et emporte tout
Au cours de son voyage
L’histoire ne changera pas pour nous
Si nous ne changeons d’abord pour elle
Et elle ne changera pas sans nous
Changeons avant la crue
Avant les tremblements de terre
Et les éboulements de terrains
Avant les vents impétueux
Et la chute d’arbres
Avant les érosions
Et les effondrements
Avant les grosses pluies
Et leurs inondations
Et les ruptures de barrages
Avant les raz de marée
Avant les éruptions
Avant que tout ne s’éteigne
L’histoire ne changera pas pour nous
Si nous ne changeons d’abord pour elle
Et elle ne changera pas sans nous
…
©Lucienne Maville-Anku, mars 2016
Extrait de “Quand j’étais enfant”, un de mes recueils
de textes
"C'est en écrivant que j'apprends à écrire."
Je suis originaire de la Martinique, une des charmantes petites iles de la Caraïbe, et vis au Royaume-Uni.
J'écris depuis de nombreuses années, et ce sont les autres, dans un premier temps, qui par leurs nombreux encouragements et appréciations a la lecture de mes textes m'ont aidée à prendre conscience que j'avais des talents à valoriser.
Ce désir d'écrire et de mieux écrire qui niche en moi depuis l'âge de 15 ans n'a jamais cessé d'aller croissant. Aussi, j’expérimente que c'est le fer qui aiguise le fer, et que plus j'écris, plus je désire écrire, et apprends de la sorte à écrire en autodidacte, par le soupir, par le désir, comme un feu qui s'attise.
La Poésie elle-même m'enseigne, j'apprends d'elle et découvre plus de sa beauté et sa diversité en lisant et en appréciant ce que d'autres écrivent et expriment, notamment sur cette plateforme, terrain de partage et d'expérimentations où foisonnent tant de talents qui m'émerveillent. C'est une vraie galerie d'arts uniques.
J'écris et développe cet art d'écrire en cultivant ma relation avec la Poésie, 'bon pédagogue’ qui m'instruit et m'éduque, et l'écriture elle-même qui comporte aussi des vertus thérapeutiques contribue à mon développement personnel. Cependant, j'ai souvent désiré participer à des programmes de formation pour parfaire mes talents et la stylistique.
J'ai compilé déjà plusieurs recueils de textes poétiques que je souhaite "dé-confiner" pour les mettre à profit, partant du principe que ce que l'on partage, on le gagne, et ce que l'on garde, l'épargnant à l'excès, on le perd.
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Lucienne gardons l’espérance que nos descendants puissent avec foie et force changer les choses je vous embrasse Colette
“Rien ne change sous le soleil”, tout est vanité !
Lorsqu’un cours d’eau nous entraîne vers les chutes ou les rapides, il est un point critique à ne pas dépasser, sinon la chute ou les remous sont inévitable.. Ce point je le vois arriver…. L’argent et le profit rend-t-il aveugle à ce point ?
Tout comme pour le dernier texte de notre ami Alain, je suis évidemment complètement d’accord avec vous Lucienne et il y a de quoi faire dans ce monde pour éviter le pire…faut il encore que les gens réagissent…