Au jardin fleurit le printemps
Sous le soleil
La terre sourit à toutes dents
Fleurs vermeil
Le chat tente sieste au dehors
Est-ce prudent ?
Il redoute de devoir l’effort
C’est dégradant
La glycine se love lascive
Sur la maison
Etend sans bruit vers la solive
Sa profusion
Chacun ici tente l’effort
De l’évasion
Renoncer au petit confort
De la maison
Mais le sarment pour faire treilles
Et jus donner
Doit le cépage qui l’ensommeille
Abandonner
Aux premiers frimas de l’hiver
Jeunes imprudents
Nous retrouverons le couvert
Pour un quart d’an
J'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de 60 ans. Ce n'est pas moi qui les ai cherchés, ils se sont imposés à moi comme une bouffée d'air pur au moment de la retraite. Enfin laisser parler les mots qui dorment en moi !
J'ai lu Victor Hugo et Lamartine à l'adolescence, puis Aragon et Baudelaire un peu plus tard. Brassens a bercé mon enfance. Ils m'ont appris à rimer en alexandrins.
Le virus était en moi. Il y a sommeillé le temps de travailler, d'élever mes enfants, de taire mes maux pour mieux m'occuper de ceux des autres.
Et voilà le flot de mes rimes sur lesquels je navigue aujourd'hui, au gré des jours bons ou moins bons. Ils me bercent, ils m'apaisent... je vous en offre l'écume du jour.
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