L’EVEIL AU PRINTEMPS – Véronique Monsigny

Au jardin fleurit le printemps

Sous le soleil

La terre sourit à toutes dents

Fleurs vermeil

 

Le chat tente sieste au dehors

Est-ce prudent ?

Il redoute de devoir  l’effort

C’est dégradant

 

La glycine se love lascive

Sur la maison

Etend sans bruit vers la solive

Sa profusion

 

Chacun ici tente l’effort

De l’évasion

Renoncer au petit confort

De la maison

 

Mais le sarment pour faire treilles

Et jus donner

Doit le cépage qui l’ensommeille

Abandonner

 

Aux premiers frimas de l’hiver

Jeunes imprudents

Nous retrouverons le couvert

Pour un quart d’an

 

 

 

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Véronique Monsigny

Véronique Monsigny (204)

J'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de 60 ans. Ce n'est pas moi qui les ai cherchés, ils se sont imposés à moi comme une bouffée d'air pur au moment de la retraite. Enfin laisser parler les mots qui dorment en moi !
J'ai lu Victor Hugo et Lamartine à l'adolescence, puis Aragon et Baudelaire un peu plus tard. Brassens a bercé mon enfance. Ils m'ont appris à rimer en alexandrins.
Le virus était en moi. Il y a sommeillé le temps de travailler, d'élever mes enfants, de taire mes maux pour mieux m'occuper de ceux des autres.
Et voilà le flot de mes rimes sur lesquels je navigue aujourd'hui, au gré des jours bons ou moins bons. Ils me bercent, ils m'apaisent... je vous en offre l'écume du jour.

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