La tristesse du soir m’a offert ce chagrin,
Qui fortifie la faim et appelle l’ennui,
Puis il faut convenir qu’il est bien importun,
De cette peine aimée mon soleil en reluit.
Je vous aime ma mie, de vous voir si comblée,
Votre dernière lettre est restée sans appel ;
Si mon griffonnage vous déplaît, avouez !
Votre indifférence puise dans ma chapelle.
Nous avions la jeunesse et l’envie de s’aimer,
Nous aurons la vieillesse et l’âtre pour désir,
Vous sachant loin de moi, pense à votre beauté.
Écrivez, je vous prie, si vous l’aimez encor,
Songez de ces désirs qui naissent du zéphyr
Et profitent de nous, d’un jeu de corps, encor.
©Hubert-Tadéo Félizé 12-10-2013
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certains souvenirs restent gravés en nous, malgré le temps. Ils permettent de rêver, de revivre, d’oublier la morosité ambiante. Ce qu’il ne faut pas perdre de vue, c’est qu’en matière d’amour, rien n’est reprochable, car les beaux moments connus font oublier les moins beaux ! Merci, cher ami, pour ce partage poétique, bénéfique !
Le temps n’efface pas l’amour, il le renforce et si l’on aime encore,il faut le dire, avant qu’il soit trop tard;
Beau poème sur la fuite du temps et l’amour vrai, et un tableau magnifique , tut en finesse et en couleurs ,