Les sables émouvants
M’ont pris dans leurs seins
Millions de petites mamelles
Maternelles
Qui frémissent quand on les effleure
Je n’ose pas trop me débattre car
Le spasme ainsi créé dépasserait l’orgasme
Et tuerait la bête d’insupportable volupté
Il est plus doux de s’y enfoncer
Sentant venir la fin
Proche
Que de s’y arracher
Amer est cet instant
Qui t’a donné la vie
Ça n’arrive que deux fois par an
Et ils sont bien gentils
Les phrases sortent difficilement de la tête
Bientôt engloutie
Deux mains dépassent encore
Pour écrire
Contre l’oubli
Et cette ultime décadence
Tsunami : la mer qui te recouvre
Et brusquement t’arrache à la vie
C’est enfin le moment
Je suis prêt… Allons y !
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