Les orfèvres – Marcel Charlebois

Je vidange l’avenir du passé sur cette désinvolture
Que le présent a bien pris soin de cacher instantanément
Aux orfèvres qui dans leurs lumières sans parures
Disparurent dans leurs dorures inopinément avec le temps.

Ils écrivirent sur l’absurdité de ce monde à jamais cohérent.
Sur son devenir au-delà de la narcose en toute symbiose
Avec de vieux alchimistes oubliés de Dieu et des vivants
Sur des cordes tendues pour instrumenter le vent des roses.

Après m’ être bien reput de cette bouillie infecte, dénaturée
Je gerberai sur les anachronismes de ma propre existence
En prenant garde de veiller sur toutes formes d’excentricités
Que la vie me réserve encore à mon âge milles fois déjantés.

23 août 2016

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Marcel Charlebois

Marcel Charlebois (89)

J'habite au Québec, à Montréal plus précisément.J'ai découvert à l'âge de 15 ans mon amour des lettres. À la bibliothèque du lycée, j'ai d'abord dévorer les bouquins avant de fignoler ma plume. J'ai aussi depuis comme vous le constaterez fait mon chemin dans cette vie empruntée aux aléas des caprices qui en contrôlent l'existence. Certes j'épluche les lettres tant bien que mal et tant pis, cela me convient parfaitement. Alors me voici sans fioritures et dans mes expressions les plus simples. Voilà donc ma description du fouillis par lequel chacun d'entre nous s'abandonne inéluctablement.

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