Je vidange l’avenir du passé sur cette désinvolture
Que le présent a bien pris soin de cacher instantanément
Aux orfèvres qui dans leurs lumières sans parures
Disparurent dans leurs dorures inopinément avec le temps.
Ils écrivirent sur l’absurdité de ce monde à jamais cohérent.
Sur son devenir au-delà de la narcose en toute symbiose
Avec de vieux alchimistes oubliés de Dieu et des vivants
Sur des cordes tendues pour instrumenter le vent des roses.
Après m’ être bien reput de cette bouillie infecte, dénaturée
Je gerberai sur les anachronismes de ma propre existence
En prenant garde de veiller sur toutes formes d’excentricités
Que la vie me réserve encore à mon âge milles fois déjantés.
23 août 2016
Nombre de Vues:
7 vues