Les oiseaux – Colette Guinard

LES OISEAUX

Les volatiles font leurs nids
Dans les arbres aux bords de l’Ardèche
Dans un silence,seulement le bruit du clapotis
Qui se glisse en bordure des berges où pêche

Un héron au long cou ,de ses yeux vifs
Se dresse avec fierté le bec au vent
Il plonge son collet, tout à coup furtif
Bien profond, dans cette eau poissonneuse

Le Martin pêcheur, au plumage bleu et roux
Reste perché sur un arbre mort ,qui étonnamment
S’est échoué sur le bas coté ,il resplendit sous
La lumière du soleil, d’une vision lumineuse

Le grand cormoran ce migrateur survole nos terres
Il est impressionnant par sa noirceur ,il se nourrit
De grandes quantités de poissons de notre rivière,
C’est un vorace, au désespoir de nos pêcheurs avertis

J’aime voir les colverts voguer et barboter sur les eaux
Le mâle et la femelle ont un plumage différent.
Lui se caractérise par la tête et le cou vert brillant,
Elle se cache sous un brun moucheté pas aussi beau

A l’abri des prédateurs qui à l’affût ,toujours rodent
Elle protège son nid où elle couve ses petits
Le renard cet animal nuisible part en exode
Au moindre bruit et reste sur la défensive à l’abri

De février à mai se succèdent , les pigeons, les faucons
Les cigognes, les éperviers, les linottes, les pinsons
Les tourterelles… et bien d’autres, migrent chaque année
Ça fait rêver. Ils reviennent en Ardèche pour nicher

Texte de Colette Guinard

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Colette Guinard

Colette Guinard (880)

Je suis mariée à Jean depuis 63 ans ,nous nous sommes connus gamins 14 et 17 ans , nous nous aimions d’un amour idyllique qui avait enrichi ma vie et m’avait donné des ailes ,de l’inspiration pour la peinture, la sculpture, la poésie , je suis en fauteuil roulant depuis un
A V C, datant de 2007, Jean m'a totalement abandonnée à ce moment là, après une forte dépression.
Jusqu'ici, je vivais dans une résidence seniors afin d’être proche de mon époux qui lui, est en face dans un Ehpad depuis 3 ans,en fauteuil roulant lui aussi, ayant fait un très grave A V C, il a perdu toute son autonomie mais garde intact son intellect ce qui nous permettait de vivre quelques bons souvenirs ensemble, lui ayant accordé mon pardon , sur ces années perdues depuis mon A V C !
Mais là j'ai besoin d'espace, alors, je vais rejoindre mon fils cadet Laurent afin de vivre définitivement à ses cotés au Maroc, quant à mes enfants d'ici et mon époux je les contacterai à la webcam

Nos quatre enfants nous ont donné une grande famille .Malgré un chemin difficile, rien ne vaut la vie, elle mérite d’être vécue

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6 Commentaires
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Invité
12 mars 2021 10 h 42 min

Merci Colette pour votre poème, ma nostalgie d’une enfance buissonnière à glaner sur les bruyères…C’est tout ça qui m’a aider à avoir la fibre poétique…J’aimais pas l’école…Amitiés …JC

Lucienne Maville-Anku
Membre
11 mars 2021 11 h 53 min

“J’aime voir les colverts voguer et barboter sur les eaux
Le mâle et la femelle ont un plumage différent.. ”

Belle expression de plaisir de bonheur qu’offre à l’œil qui sait s’arrêter et y prêter son attention :
Un spectacle merveilleux.

On lit ces vers et on vole aussi, Colette.

Alain Salvador
Membre
11 mars 2021 10 h 20 min

Je les entends chanter, je les vois voler…. 🐦🕊️🦅🦉🐣