Les maux du tiroir
Flottent dans la mémoire,
Prennent place
en la raison plaideuse,
Ils font la queue
Pour avoir gain de cause.
La mémoire individuelle et collective
N’omet pas et elle ne se remet jamais de ses blessures,
Infligées par un esprit dictateur
Oppresseur et profiteur
Les souffrances relatent leurs douleurs,
Les nobles raisons s’arrangent pour apaiser les âmes saignées.
Les enfants de douleurs font naissances
À des fœtus du malheur,
L’histoire griffonne
Les cicatrices communicatives,
Mais la raison humaine
Appelle à l’ordre de la tolérance.
Et pourvu que les injustices
Stoppent leurs bavures
Nocives sur des peuples
Démunis, la loi de la justice
Doit siéger pour la paix et pour le respect
Des êtres humains dans l’égalité et dans la parité.
© Fattoum Abidi23.11.2018
Illustration le penseur
Sculpture de Rodin
Une grande profondeur dans cette pensée lyrique et poétique. Oui, nous devons réfléchir et penser. Merci pour votre partage.
C’est très beau et c’est très juste. Merci Fattoum.
Vous avez raison, les douleurs restent et reviennent de plus en plus avec le temps.
Merci de vos poèmes qui prônent la liberté et l’amour.
Amitiés
Bises
Anne