LES HEURS – Véronique Monsigny
Nous tissons notre vie des deux fils des heurs
Les bons comme les mauvais en font la vraie saveur
Les uns chassant les autres il faut garder au cœur
De préserver les clairs de la souillure des sombres
Les bonheurs sont fragiles ils sont souvent cachés
Dans les gestes et les êtres qui font notre rocher
On ignore leur valeur, on vit à leurs cotés
Qu’ils viennent à disparaître et surgit la pénombre
Le malheur est de croire que le bon est ailleurs
On va chercher bien loin de la vie le meilleur
On déchire nos vies on fait souffrir des cœurs
Mais ce n’est qu’un corbeau que poursuit la colombe
Nos malheurs sont tissés de toutes les envies
Qu’on nous crée chaque jour et toujours nous dévient
De la paix, de l’amour de tous ceux dont les vies
Savent éclairer nos cœurs tout en restant dans l’ombre
C’est magnifique !!! Toujours dans l’idée de l’éveil ,de doucement s’ouvrir avec précaution, sans nuire,
juste pour un équilibre toujours à conquérir ,qui se construit jour après jour et qui mûrit comme
un beau fruit généreux et sain . Superbe !!!
Que celui qui est au ciel protège et veille sur “ceux qui savent éclairer nos coeurs tout en restant dans l’ombre”. Merci, Véro, pour ce morceau choisi, partagé par celle qui fait partie de ceux-là !