C’était le début d’une nouvelle ère
Je pouvais à présent consommer l’air
Et vivre en hibernation comme un ours
Loin d’eux, et plus prêt de notre amour
Le temps était mon allié, mon complice
Il s’était figé pour stopper sa frénésie
Et donner la liberté à mes actes pour agir
En visitant son musée de chair en saphir
C’était un univers où les verts étaient unis
On pouvait voir sur son petit corps lisse
Mes doigts courir, oubliant leur paralysie
Pour aller sur son balcon, mourir et périr
L’autoroute était dégagée mais glissante
Il y pleuvait de la sueur sucrée et épicée
De quoi rendre la conduite ambarassante
D’un lyrique qui ne désire qu’à être aimé.
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un beau texte, le verbe y est véritable .