L’Envie – Lamine Cissé

C’était le début d’une nouvelle ère

Je pouvais à présent consommer l’air

Et vivre en hibernation comme un ours

Loin d’eux, et plus prêt de notre amour

 

Le temps était mon allié, mon complice

Il s’était figé pour stopper sa frénésie

Et donner la liberté à mes actes pour agir

En visitant son musée de chair en saphir

C’était un univers où les verts étaient unis

On pouvait voir sur son petit corps lisse

Mes doigts courir, oubliant leur paralysie

Pour aller sur son balcon, mourir et périr

 

L’autoroute était dégagée mais glissante

Il y pleuvait de la sueur sucrée et épicée

De quoi rendre la conduite ambarassante

D’un lyrique qui ne désire qu’à être aimé.

 

©Lamine Cissé

Nombre de Vues:

20 vues
Sauvegardes Poèmes

Sauvegardes Poèmes (4)

Ce compte regroupe tous les poèmes des auteurs qui ne sont plus inscrits sur le site en tant que Membre afin de laisser une trace de leurs textes pour le plaisir des lecteurs depuis le site Plume de Poète.

S'abonner
Me notifier pour :
guest

2 Commentaires
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires
Invité
11 octobre 2018 8 h 30 min

un beau texte, le verbe y est véritable .