L’enfant qui prie – Guillaume Cadet

Quand abaisse le soir son long voile indistinct
L’enfant sur ses genoux prie la statue qu’il aime
Cette statue symbole ample, imposant, extrême
De la femme bohème au regard si certain.

Une saveur sonore use l’air clandestin
Tandis que son visage est de plus en plus blême,
Blême d’un sourd plaisir, d’épaisses sueurs même
Descendent parfumées, suprêmes, de son teint.

Le ciel sème un silence émaillé de puissance
Et recrache une odeur blanche de jouissance
Mais la sorgue est souillée d’un vice bouillonnant.

Le firmament délire un désir de tourmente,
Cette Muse sculptée est saisie d’épouvante,
Car l’ange la blasphème en pêchant comme Onan.

© Guillaume Cadet – 08/01/2018

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