Le vieux cerisier
Il était très grand et maigre
Presque aussi frêle qu’un peuplier
Presque aussi sauvage qu’un merisier
Ses cerises étaient tardives et aigres
Ses branches formaient un escalier
Qui conduisait jusqu’au toit du ciel
Là où tout était clair et sensoriel
Où tout tanguait comme sur un voilier
Au bout de quelques coups de haches
Le vieil arbre s’est effondré
Le chemin vers la liberté s’est envolé
Sur la terre il reste de noires tâches
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La nature n’échappe pas au temps qui passe. Pauvre de lui, riche de nous, merci!
Triste destin pour ce géant des cimes..
@nne