Le trône – Kamel usbek

Comme un jour qui s’efface, 
Laissant sa place à la nuit,
Au son de la roue de l’ennui,
La pensée s’enroule et s’entasse.

Une langueur s’étendant à l’infini,
Le cœur crucifié verdict du puni.
Il est là, suspendu sans âme,
Ses yeux pourris plein de larmes.

Sans un mot, pleure l’humanité,
Ces pions entre les doigts des rois,
Coiffés de leur stupidité.

Leur trône en chair, qui le croit?
Soulevé par des nuée de bras,
vacillent, un jour il tombera.

troubadour © copyright

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Elisabeth Lepage
Membre
28 décembre 2018 11 h 08 min

J’aime beaucoup…Les derniers vers sont…éclatants ! L’image est parfaite. Merci