Le temps qui ne supporte pas
Le temps qui ne supporte pas
Traverser vers l’avant,
Il a tant de choses à faire,
Tant de choses sont opprimées,
Tant de libertés sont violées,
Tant de dignités sont frustrées.
Le temps qui ne supporte pas
Avancer sans jouir de ses pleins droits,
Le moment est rebelle, l’instant
Se confie aux fibres de la souffrance,
Les âmes nobles refusent la servitude
Des douleurs infligées, le corps gémit d’injustice.
Le temps qui ne supporte pas
Se déplacer les aiguilles,
Narcissique le moment demande
À réaliser ses doctrines universelles,
Les idées sont bouclées dans la prison
De l’obscurité, la lumière se porte bénévole.
La révolution de l’âme
Survole l’espace de la liberté,
La plume griffonne ses soucis,
Le pinceau peint, des couleurs
S’indignent, la palette dessine son fresque
Se manifeste contre les maux de la terre.
© Fattoum Abidi
04.11.2018
Toujours égale à vous même Fattoum. Continuez à nous enrichir de vos réflexions…
j’aime bien ton texte, il porte à la réflexion, mais je ne sais pas si c’est “Le temps qui ne supporte pas avancer sans jouir de ses pleins droits” car le temps n’a pas d’état d’âme, il ne fait que passer, mais je dirais que c’est plutôt nous qui ne devons plus jamais supporter des temps où on force les gens d’avancer sans jouir de droits et là où je suis entièrement d’accord avec toi c’est quand tu écris
“La plume griffonne ses soucis,
Le pinceau peint, des couleurs
S’indignent, la palette dessine son fresque
Se manifeste contre les maux de la terre.”
Oui, la plume, sous quelque forme que ce soit doit se manifester contre les maux de la terre et être un cri de réprobation!
Ainsi le récit prend forme dans la narration d’une prison de l’âme.