Le piano du pauvre
Au coin de la rue, résonne l’accordéon
De l’homme en avant, pour quelques piécettes
Des valses et des vents pour glaner les quelques ronds
Qui lui serviront à remplir son assiette.
Il vit la musique, au rythme méprisé
Des notes uniques et des mesures apaisantes
À deux ou trois temps, il surprend les passants.
Sous la pluie de regard, l’art reste maitrisé.
Au battement des hanches ainsi monotone
La manche pèse lourd comme un abattement
Et quand l’homme ébranlé joue le métronome
La anche au bruit du sou fait son emballement
Aldrick LM.
Nombre de Vues:
6 vues