Le phare et la naufragée – Alain Salvador

J’ai cru un jour qu’une main tendue

Attendait qu’on l’ai secourue

J’ai cru un jour qu’une âme perdue

Cherchait quelqu’un pour son salut

 

J’ai cru un jour qu’un corps meurtri

Pour lui tout était interdit

J’ai cru un jour qu’un cœur flétri

Ne pouvait renaître à la vie

 

J’ai cru que j’étais ce haut phare

Que vous étiez la naufragée

Et avant qu’il ne soit trop tard

Je vous empêche de vous noyer

 

Il faut se rendre à l’évidence

C’est bien moi qui allait sombrer

En fait vous êtes la providence

Et c’est vous qui m’avez sauvé

 

J’ai cru que c’était le hasard

Que rien d’avance n’est programmé

Moins solides que peut l’être un phare

Mes certitudes sont balayées

 

A.S.

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Alain Salvador

Alain Salvador (387)

Je suis né en 1956, et ai toujours eu le goût pour l’écriture.
Cependant je n’ai fait aucunes études , ni de lettres ou autre chose de bien gratifiant.
Je n’ai qu’un CAP de mécanique en poche et ma vie passée en usine , ma famille avec mes trois enfants, font que depuis ma retraite, j’ai repris du temps pour me consacrer aux mots.
On pourrait dire de moi que je suis plutôt un autodidacte.
Les quelques personnes à qui je fais lire mes textes me disent que j’ai une facilité d’écriture.
A ceux-là je leur réponds: ”ce n’est pas toujours aussi facile qu’il y paraît… ” Et pour l’orthographe, et bien je révise les règles…Il n’est jamais trop tard si l’on veut entreprendre quelque chose dans sa vie.

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2 Commentaires
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Colette Guinard
Membre
23 décembre 2020 20 h 22 min

Alain ,ce phare dont vous parler est le sauveur un jour de l’un ,un jour de l’autre , échanger doit être un but pour conserver l’amitié