Le miroir,
O brisez ce miroir, il m’est las de me voir
De jadis à naguère, un spleen à l’humeur noire
Errait tel un fantôme, au fond des souvenirs
Comme un chant cruel, il ne peut me rajeunir.
Mortel destin m’est réservé, je hais la mort
La camarde veut, me fait croire à l’oxymore
La clarté de l’ombre, la vie dans le néant
Mensonge en vérité, la fin, un trou béant.
Je suis condamné, tel Sysiphe, à supporter
A porter, le poids des ans, comment apporter
A mon lointain passé, les fleurs de la jeunesse
L’éclat délicat, reliquat de ma noblesse.
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