Le déni – Colette Guinard

LE DÉNI

Toi, dis-moi,
Malgré ses aveux tu ne peux supporter la vérité,
Celle-ci est trop lourde à supporter pour toi,
Qui a toujours vénéré cet être qui t’est si cher,
Il vaut mieux que tu effaces toutes ces galères,
Vivre de faux semblants, pour ta tranquillité.

Mais ce déni sera un véritable poison,
Où tôt ou tard tu finiras à en perdre la raison,
Un jour, mais trop tard tu baisseras les armes,
Toi , responsable de toutes mes larmes.

Pourrai-je t’accorder le pardon,
Là sera alors toute la question,
D’avoir choisi le déni,
Coupable d’une telle destruction.

Texte de Colette Guinard

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Colette Guinard

Colette Guinard (880)

Je suis mariée à Jean depuis 63 ans ,nous nous sommes connus gamins 14 et 17 ans , nous nous aimions d’un amour idyllique qui avait enrichi ma vie et m’avait donné des ailes ,de l’inspiration pour la peinture, la sculpture, la poésie , je suis en fauteuil roulant depuis un
A V C, datant de 2007, Jean m'a totalement abandonnée à ce moment là, après une forte dépression.
Jusqu'ici, je vivais dans une résidence seniors afin d’être proche de mon époux qui lui, est en face dans un Ehpad depuis 3 ans,en fauteuil roulant lui aussi, ayant fait un très grave A V C, il a perdu toute son autonomie mais garde intact son intellect ce qui nous permettait de vivre quelques bons souvenirs ensemble, lui ayant accordé mon pardon , sur ces années perdues depuis mon A V C !
Mais là j'ai besoin d'espace, alors, je vais rejoindre mon fils cadet Laurent afin de vivre définitivement à ses cotés au Maroc, quant à mes enfants d'ici et mon époux je les contacterai à la webcam

Nos quatre enfants nous ont donné une grande famille .Malgré un chemin difficile, rien ne vaut la vie, elle mérite d’être vécue

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Lucienne Maville-Anku
Membre
20 août 2021 9 h 08 min

Notre constitution et structure intérieures ne nous permettent pas toujours d’encaisser les gros coups de la vie… Le déni intervient, une de nos belles défenses, comme un pare-choc nécessaire pour un temps… cependant, se réfugier dans le déni perpétuellement, refuser de voir la réalité en face et se laisser interpeller, vivre dans la peur de la remise en question pour son bien et celui des autres…est un vrai danger.
Le déni est une grosse écaille qui handicape la vue, fausse les relations et paralyse le développement personnel.
🪶Puisse l’éclat de la lumière ôter ce voile de la nuit. Et que les têtes ne soient plus dans les brouissailles…ou …dans le sable…
Merci pour ce partage, Colette. Et bonne journée fraîche et éclairée. Lucienne.