Une interaction entre la liberté d’expression du crayon et la censure de la gomme.
Le crayon solitaire se met en colère,
Contre le vice et le mal de ce temps pervers.
Contre les fléaux, l’oppression, le racisme,
L’esclavage, la violence et l’extrémisme.
Le crayon transparent agit avec colère.
Écrivant ses histoires d’une autre manière.
Il peint son grand combat avec persévérance.
Pour la paix, il nous offre sa belle croyance.
Le crayon sincère interagit pour la terre.
Il s’y fraye un chemin comme des rivières.
Entre les mains des fidèles et des honnêtes,
Ouvrir l’itinéraire, sauver la planète.
Il enterre ses douleurs dans le cimetière,
De la fausse liberté d’expression amère.
Il expose les impulsions de l’univers,
Dans l’abattoir ouvert des phrases et des vers.
Une gomme paria méchante et précaire.
Elle altère la lumière qu’elle repère.
Elle répartit tous les dégâts qu’elle génère.
Elle agit dans l’ombre et réagit dans l’éclair.
La gomme se cache entre les mots et les coins.
Dans les paragraphes et à chaque recoin.
Entre les lignes, les virgules et les points.
Et elle répand la censure au lieu des soins.
Elle passe partout, ne laisse rien de tout,
Action sur place sans qu’elle laisse de traces.
Parfois, on en a besoin pour rectifier,
Quelques erreurs et quelques mots calcifiés.
Un crayon de papier et une gomme… Si nos paroles pouvaient se rectifier de la sorte, qu’elles blessures nous éviterions à nos proches quelquefois…