LE CLOWN – Véronique Monsigny

LE CLOWN – Véronique Monsigny

 

Le clown qui se nourrit des peines et  des rires

Nous  regarde en silence mais jamais ne nous juge

Il recueille nos pleurs les transforme en sourires

Il écoute nos cris et leur ouvre un refuge

 

Il entend les mensonges, devine la Vérité

Accueille de Janus mêmement les visages

Dont l’un comme la lune reflète la clarté

Que seul peut contempler le Maître des nuages

 

Il nous tend le miroir de son âme limpide

Nous offre sur les choses un regard autrement

Seul l’enfant  voit jaillir de son masque candide

L’étincelle de tendresse qui vient du firmament

 

Tu peux y contempler quelques rais de lumière

Parcelles de vérité qui font cligner tes yeux

Ne cherche surtout pas à saisir son mystère

Son élan est pour nous trajectoire vers les cieux

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Véronique Monsigny

Véronique Monsigny (204)

J'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de 60 ans. Ce n'est pas moi qui les ai cherchés, ils se sont imposés à moi comme une bouffée d'air pur au moment de la retraite. Enfin laisser parler les mots qui dorment en moi !
J'ai lu Victor Hugo et Lamartine à l'adolescence, puis Aragon et Baudelaire un peu plus tard. Brassens a bercé mon enfance. Ils m'ont appris à rimer en alexandrins.
Le virus était en moi. Il y a sommeillé le temps de travailler, d'élever mes enfants, de taire mes maux pour mieux m'occuper de ceux des autres.
Et voilà le flot de mes rimes sur lesquels je navigue aujourd'hui, au gré des jours bons ou moins bons. Ils me bercent, ils m'apaisent... je vous en offre l'écume du jour.

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O Delloly
Membre
16 mars 2016 0 h 30 min

Un jour au cirque, un clown de BOulogne se pris te pied en le tapis et cria, les gens rièrent puis des cris volèrent ! Il s’était cassé la jamben, c’atait brrr de la voir déboitée, ce fut la dernière fois que je rendis visite au cirque ! Pourtant j’adorais voir les voltigeuses, et lionnes, tigresses ! mais là le clown ne me ne fit plus rire ; peur j’en avais! D’un temps je regardais zavata, petit, à la TV, sinon, je n’aime plus! O que dis-je j’ai aimé mon Clown, ce félin qui craignait tant de redescendre de l’arbre où il était monté poursuivi par macao !
Mais, merci Véronique pour l’essai poétique que tu as mis !

Brahim Boumedien
Membre
15 mars 2016 19 h 02 min

Et dire que l’on entend souvent, avec ce qu’il y a de plus péjoratif dans l’expression : “Quel clown” ! Heureusement que le clown s’en moque et souvent nous renvoie notre image pour se venger, sans s’énerver. Merci, Véro, pour ce généreux partage !