LE CIMENT DE L’AMOUR ET LA BRUINE DE PRINTEMPS
D’une douce terrasse un regard sur la pluie –
Avec ma plume vorace happant les bris de bruits –
J’avale tant de vers gouttant dans mon silence
Et – rimant à l’envers – déroute obéissance
Or suivant le ciment qui se tasse en baisers
Entre deux fiers amants – je place un jeu osé
Bâtissant ce poème à la houle sur scène
Pour qu’après il essaime en roulis qui s’enchaînent
O Peuples du désert ! Qui – à tarir vos puits
Se complaît – insincère – à maudire la pluie ?
Aimons donc le printemps sous la bruine insistante
Arrimant en son temps suie à boues résistantes
Descellant à l’envie la pierre sur les sources
Où s’appelle la vie hors de l’enfer des courses
Le poète rebelle introduit l’Homme veuf
De l’égalité belle – à un monde tout neuf
Bonjour mon ami Alain merci de ce magnifique poème tissé par les fibres de ton âme poétique et rêveuse, très belles images qui se défilent bien à travers tes vers rafraîchissants bel après midi et ne quitte pas ta terrasse pour d’autres inspirations magiques.
C’est frais, chantant et poétique comme la pluie… Merci Alain de nous inviter à regarder ces gouttes d’eau bénies des dieux sous un angle différent. Rafraîchissant.
Merci Alain de nous rappeler à temps les bienfaits de la pluie. Nous passons notre temps à rouspeter apres elle, tandis que tant de peuples, et meme nos agriculteurs l’esperent comme le Messie…. merci pour ces vers magnifiques qui nous en offrent un merveilleux visage.