LE BAISER
Tout commence par un regard
Puis l’attente on s attarde
On s’impatiente les coeurs s’observent
Les secondes et les heures se boivent
Tout s épanouit dans un baiser
Qui durerait bien l’éternité
S il ne finissait jamais
Où alors laissant une larme
Témoin de la joie de l’âme
Autant un souffle qu un toucher
Un oui sans un mot prononcé
On penche la tête de côté
Un non quelques peu contrarié
Pour le moelleux contact de deux extrémités
Quand soudain on s’embrasse
C’est pour avaler cet espace
Devenu trop grand trop consistant
Presque un peu dérangeant
Et alors on n’en peut plus on l’efface
Et une fois qu il n y a plus de distance
Cet osmose ne suffit pas
On a envie de se fondre plus que ça
De se confondre de tout absorber
de devenir l’autre et de faire durer
180417
Sandrine coudert
Tdr