Et voici l’automne de sa vie installé,
Elle traîne une lourde mélancolie,
Ses pensées vagabondes sont vite envolées,
Son corps semble privé de toute énergie.
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Au-dessus de sa tête, ciel pommelé,
Doucement s’étire serein et puis bleuit,
Le soleil au couchant est tout à coup voilé,
Brusquement la lumière décline, c’est nuit.
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Mais ce charmant spectacle ne l’a pas touchée,
Elle, dont la nature occupait l’esprit,
Les formes, les couleurs, elle aimait dessiner,
Reproduire, peindre, tout était entrepris.
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Comment a-t-elle perdu sa sensibilité ?
Serait-ce à forcer un destin incompris ?
Serait-ce à courir après la liberté?
Son courage est vaincu, son corps meurtri.
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Désormais, quel combat devra-t-elle mener
Pour lutter et combattre cette inertie ?
Il lui faut enjamber ce fossé
Pour rattraper la vie avant qu’elle ne fuît.
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©Simone Gibert – 28/10/2018
Bonjour Christian Satgé, merci pour votre indulgence. Simone.