L’amour sous la pluie – Eric de La Brume

Illustration : Nath La Muse
Texte : Eric de La Brume
Le 17 janvier 2019

Quand l’amour vous saisit,
il peut vous surprendre
n’importe où et vous emporter,
comme dans un carrousel.

L’amour sur la pluie,
sous un ciel gris
et au travers un rideau d’eau,
un jour d’été, c’est un instant de fraîcheur.

Des retrouvailles,
sous une trombe d’eau,
douce et fraîche
les rendent limpides et propres.

Les gouttelettes giclent sur les corps,
et le rideau humide
ne peut rien contre les cœurs,
qui s’éprennent.

La fougue de le jeunesse,
les entraîne,
dans une folle farandole
qui fait crépiter la pluie.

 

L’amour sous l’averse
comme un bain de jouvence
vient nous inonder le cœur
et faire déferler un flot d’amour.

Elle tombe drue et serrée,
et retentit comme une timbale,
tandis que les corps se pressent
humides et chauds l’un contre l’autre.

Sourire aux lèvres,
les doigts humides explorent
le corps de l’autre, tandis que petit à petit,
le déluge se transforme en ondée.

L’amour n’a pas de saisons
et rien ne peut lui faire entendre raison
quand deux corps chauds et humides,
s’enlacent avec ardeur.

 

 

 

 

 

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Eric de La Brume

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Bonjour et bienvenue dans mon monde! Ce que vous aller trouver ici, je ne sais pas exactement comment on peut le qualifier. Je pense que ce sont des textes qui expriment un ressenti et qu'on peut qualifier de textes poétiques et c'est pourquoi j'ai choisi cette rubrique. Ce sont des mots et des phrases jetés au hasard, de manière éparse et automatique que je cherche par après à agencer,et à leur donner un sens et une couleur. La poésie, pour moi, c'est l'expression de l'âme, un peu comme si on se noyait dans son propre regard et c'est ce regard que je tiens à vous partager..

Si vous désirez voir l’entièreté de mes textes, vous pouvez toujours vous rendre sur mon site officiel

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1 Commentaire
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Invité
19 janvier 2019 21 h 56 min

Beau poème, qui me rappelle “Rappelle toi, Barbara , il pleuvait sur Brest ce jour là.”Prévert aurait aimé votre poème, les vêtements collés à la peau, et le baiser qu’ils se sont donnés.