J’aime me pendre à ton cou, serrée,
Vivre sur la corde raide avec toi ;
Plonger dans le creux de la vague,
Verser des seaux de larmes, vidée,
Me noyer dans ton chagrin en crue,
Boire la tasse et toucher le tréfonds,
Remonter pour d’autres déboires ;
Glisser sur la mauvaise pente,
Vers les abymes où je m’abîme,
A corps perdu, âme brisée, cœur cabossé,
Et sur un coup de tête perdre la mienne ;
Tourbillonner comme une feuille morte,
Cherchant l’arbre aux grands bras ;
Me perdre sur tes chemins de traverse,
Vagabonde sans toi, en transe ou errance,
Mendier ton amour, le cœur en déroute,
Affamée, pain perdu, miettes de toi ;
Te décrocher la lune, rêver sans fin
De toi, émois, des étoiles plein les yeux,
Et mourir d’amour, éternellement.
Laurence de Koninck
Nombre de Vues:
35 vues
Tendre, sauvage est cet amour éperdu où le corps se donne et, en poésie si chantante !
le bel amour à tout prix sur le fil d’ariane ! Le vrai, celui qui vaut la Vie d’un accent C’est beau et poignant. Merci
Merci Véronique, merci de votre intérêt pour mes textes. Oui vivre d’aimer. Et mourir d’amour, éternellement, c’est vivre d’amour et vous rejoindre dans cette douce perspective. S
Merci Laurence pour ce beau cri d’amour. Mourir d’amour, oui mais aussi en vivre pendant quelques dizaines d’années, le temps d’aimer, le temps de quelques beaux textes comme vous savez en écrire. Vivre d’aimer ????