Elle était une sirène, charmant les hommes et les dieux
Une perle sans coquille.
Le corail de sa bouche attirait les poissons lunes.
Sa peau de nacre blanche, faisait rêver les nautiles
Elle fut bercée dans une écume de douceur
seule la mer comprenait son désarroi.
Nue comme la vérité, s’offrant au crépuscule
elle promettait aux étoiles de revenir sur la rive
Sous une lune qui offrait sa nitescence.
Étincelles d’émotions, ses yeux charmaient.
Dans les soirs d’orage son parfum capiteux
vous emportait vers des plaisirs abyssaux
que les hommes rêvaient de féconder
noyant leurs désirs dans ses yeux.
Elle était une sirène d’Atlantide
fille de Poséidon et d’une mer fougueuse
elle était une légende
payant le prix de la solitude.
Âme esseulée, elle aimait jusqu’à la fusion,
donnant tout pour un allez sans retour
juste de la poudre aux yeux ;
De la foudre aux Dieux.
S’offrant au crépuscule
elle promettait aux étoiles de revenir sur la rive
pour noyer ses prunelles aux fond de vos yeux
Cambrer ses hanches dans une danse irisée.
Vous saviez que l’on peut mourir
aux chants d’une sirène
mais vous ne saviez pas
qu’une sirène pouvait mourir
pour l’amour d’un homme.
Et pourtant, elle avait promis
aux étoiles de revenir….
Photo : tableau@Anne
Beau poème sur ce mythe de la sirène ! Un peu de rêve ne fait pas de mal en ces temps si précaires. Anne, je vous souhaite une très heureuse année ! Amitiés, Simone.
c’est redoutablement élégant et beau à lire
tableau merveilleux
merci et doux réveillon
bise
Oliver
Comme quoi il est bon de prendre le temps de regarder sous les écailles ! Elle est bien agréable votre ballade. Elle sonne aux oreilles et mérite une nouvelle balade sur vos phrases. Merci pour cette fin d’année subtile et je vous souhaite plein de mots vifs et taquins pour 2019 !
Une histoire qui ne finit pas en queue de poisson pour rester dans le thon. Une belle histoire d’amour sur laquelle j’ose de l’humour, je suis impardonnable, chère Anne. En tout cas, j’ai beaucoup aimé… d’ailleurs je vais la relire un petit coup car les belles histoires manquent cruellement pare les temps qui courent moins qu’ils ne claudiquent.