L’amérindienne – Guillaume Cadet

Un jour j’ai rencontré une fille bronzée
Elle était surnommée la crinière de feu
Une amérindienne à la bouille embrasée
Aux grands yeux de velours d’un hallucinant bleu.

Quand ses dents mordillaient sa lèvre si légère,
J’ai savouré heureux ce plaisir plus sucré,
Fruité. Elle parlait une langue étrangère,
Que mon âme et mon cœur comprenaient en secret.

Je suis le blanc Jason, elle la toison d’or
D’exotiques odeurs flottent lorsqu’elle dort.
Quand on insistera pour qu’à mon cœur farouche,

Toi, sauvage beauté qui dans mes nuits parais,
Revienne le si doux souvenir de ta bouche :
– Ah, j’ai goûté au fruit des tipis et forêts ! –

 

©2018 G.Cadet (sonnet)

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