Et la vieillesse vint sans faire beaucoup de bruit,
Un peu comme ce gaz, invisible sans odeur,
Avec dans ses bagages, l’amertume et l’ennui,
Qui transforme les minutes et les secondes en heures.
On se lève le matin ne sachant trop que faire,
Aller prendre un café, acheter le journal,
Rencontrer des amis, parler de nos misères,
Puis rentrer sans envie dans le “home” conjugal.
Et pendant ce temps là, les gens vivent, les gens rient,
Et pendant ce temps là, cours le fleuve de la vie.
Même à deux on est seul, il n’y a plus rien à dire,
On refait notre parcours, ressassant nos regrets,
Nos remords, nos mauvais et nos bons souvenirs,
Feuilletant les albums de notre vie passée.
Pensant à ce qu’on aurait pu, ou bien dû faire,
Pourquoi prendre cette voie, pourquoi pas l’autre chemin,
Les enfants peuvent bien sûr, apaiser notre colère,
Mais ils vivent leurs vies et suivent leurs destins.
Et pendant ce temps là, les gens vivent les gens rient,
Et pendant ce temps là, cours le fleuve de la vie.
Mais on ne peut jamais revenir en arrière,
A quoi bon se poser mille et mille questions,
Désormais inutiles, il n’y a plus rien à faire,
Il faut tout simplement se faire une raison.
Sur ma tombe je veux qu’on grave comme épitaphe,
Quelques mots amusants, quelques mots incongrus,
Avec ces belles fautes de grammaire, d’orthographe,
“Ah ben si j’aurais su, ben j’aurais pas venu”.
Et pendant ce temps là, les gens vivent, les gens rient,
Et pendant ce temps là, cours le fleuve de la vie.
JP INNOCENZI 2021
la roue ! telle est celle de la vie “naissance , enfance, adolescente, jeunesse, adulte, vieillesse et la mort ! peut être dans un au delà où nous retrouverons des âmes amies pour revivre dans un ailleurs! vers un bonheur spirituel! heureux que nous sommes d’avoir vécu jusque là! bon week-end! Colette Guinard