La vie stipule
La vie stipule
Qu’elle est éphémère,
Le temps confirme
La tristesse d’un temps diluant
Dans l’eau de la mélancolie de la vie,
L’existence se soustrait de la belle mélodie.
Les maux se déchirent les trames,
Des douleurs infligées,
Le corps se trouve prisonnier,
L’âme gémit, le frémissement suit,
Les êtres chers aux cœurs sensibles souffrent
La maladie cruelle détruit les précieuses
Âmes, la destinée se trouve incapable,
De guérir la maladie atroce.
La vie
Envie les gens indifférents,
Elle oublie que l’indifférence
Fait partie de l’existence saccageuse
Des volontés bienfaisantes,
Parfois et souvent l’acte
Est involontaire, on culpabilise
Souvent l’autre en oubliant soi-moi
Nul n’est parfait, la faute est humaine
Disait le philosophe Socrate.
La vie,
Saigne de douleurs,
Elle veut écraser sa sensibilité
Afin de ne pas se sentir la souffrance
Qui déchire les âmes paisibles,
Le corps et l’âme sont éphémères,
Mais l’amour de la vie refuse,
Cette amère réalité destructive.
© Fattoum Abidi
8.6.2017.