Dans la vallée des collines, il y avait des conifères
dont les épines vertes exhalaient leur parfum camphré
dans l’ air iodé. Dans la vallée des collines, il y avait aussi
des albatros qui prenaient leur envol pour venir effleurer
de toute leur envergure le firmament azur. Dans la vallée des
collines, il y avait encore de hautes herbes sèches, refuge des
secrets des amoureux. Dans la vallée des collines, il y avait parfois
des passants égarés d’ une promenade improvisée et dont le visage
étaient comme burinés par les grains de sable essaimés par la bise
suave. Dans la vallée des collines, il y avait un sommet plus haut duquel
on pouvait voir la mer venir embrasser le ciel pour former cette ligne bleue,
l’ horizon lointain, là bas, toujours plus loin au fur et à mesure que l’ on avançait
vers lui, ligne de fuite d’ où s’ échappaient les rêves pour qui pouvait le percevoir.
Dans la vallée des collines, les myriades de grains de sable s’ amoncelaient tel des
menhirs tout immobiles et qui semblaient figer le temps. L’ écho de la vallée des collines
et sa quiétude ont cependant été portés jusqu’ à la ville tant et si bien qu’ elle devenue un paradis
grouillant de touristes et perdant son caractère d’ Eden des âmes en rêve.
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Joli poème botanique et minéralogique en forme de quart de sapin de Noël !
Un paradis perdu… Perdu… Pas pour tout le monde…Une pompe à fric …Et puis tiens,si les écolos disent encore que les touristes piétinent tout sur leur passage, on goudronnera les chemins, histoire de ne pas dépayser de leurs mégalopoles aseptisées ces conquérants d’un monde encore préservé, .
L’humanité piétine la beauté et se piétine elle même.Tout comme rien ne repoussait sous les sabots des chevaux des Huns, les hardes de touristes détruisent la nature qu’ils vénèrent… Triste réalité des choses.
Enfin , ce n’est que mon avis…