Dans la douceur d’un lit,
Une femme allongée
Semble au creux d’un nid
De coussins, protégée.
Sur ce plan de repos,
Ses jambes repliées,
Sa cambrure de dos
Fait plisser l’oreiller.
On la voit détendue,
Heureuse sûrement
Sensuel, son corps nu
Pour autant n’est choquant.
C’est la féminité,
Troublante, absolue
Sans timidité,
Sans plus de retenue.
Elle parcourt un livre
Pour tromper son désir,
Bientôt elle va vivre
Des moments de plaisir.
Son très fougueux amant
Sur son lit bondira,
Et en l’enveloppant,
L’embrassant, il dira
Qu’il l’aime pour toujours
Que rien ne ternira
Ses sentiments d’amour,
Et chacun le verra.
Elle est prête à fondre
Son corps désaltéré,
Mais voici qu’une ombre
Passe pour altérer
Ce si parfait tableau,
L’amour a opéré,
Plus rien ne sonne faux,
Elle se laisse aller.
Cette toile tendre,
Le peintre l’a choisie
Pour supporter les mots
Quelque peu mal écrits.
Belle description de la langueur amoureuse. Une sieste réparatrice !! Bien à vous M.G
Joli prélude à l’amour, j’aime votre belle écriture Simone.
Merci Christian pour cette femme !