La Sauvetat… suite 3 – Philippe X

Misery loves company  (La misère aime la compagnie)

    Ce qui est important quand on est un Loup Alpha, c’est de le rester en toutes circonstances et d’agir comme tel. (j’aurais très bien pu vous écrire : Agir comme Guillaume…Tel ..)

    Loup Alpha : Dans une meute de loup, la structure sociale est capitale pour sa survie. C’est l’art de vivre ensemble pour le meilleur et pour le pire.

    Je dirais plutôt un couple alpha. Il s’agit des meneurs qui prennent toutes les décisions nécessaires pour le bien-être de leur meute tout entière.

    Les individus alphas sont, par définition, les plus hauts dans la hiérarchie d’un groupe. Ils ont pour missions instinctives l’organisation des repas, l’initiative des départs en chasse, et guident la meute pendant la chasse. Ils sont  aussi les premiers à manger lors de la capture d’une proie. (je remercie le Klan Du Loup pour cette description )

    La solitude et l’isolement

    L’isolement social existait déjà, du fait de notre vie de nomades, nous vivions volontairement dans un monde parallèle.

    J’ouvrirais une parenthèse.

    Si vous portez de l’attention à ce récit, c’est grâce à des personnes du site « PLUME de POETE » qui, en m’accordant la possibilité de publier , m’ont offert (c’est cadeau) et ouvert une porte de sortie de ce monde, dans lequel la destruction est plus importante que la construction de l’Individu.

    Ma solitude est une force.

    La solitude est très différente selon qu’elle est choisie ou subie. 

    Pouvez-vous faire le distinguo entre ces deux sentiments ?

    Me revoici donc détenteur de pouvoirs d’un guerrier solitaire, pas tellement «Va-t’en-guerre et Bravache » mais plutôt « Loup rusé comme un Renard ».

    Dans ce microcosme, pas de tam-tam, pas de signaux de fumées, mais un téléphone de « marchands de tapis ».

    A l’occasion des vacances de Noël, les enfants ont pris leurs quartiers d’hiver chez leurs grands parents.

    Il ne me restait plus qu’une chose à faire, me servir de la cupidité des prétendants.

    De plus, la vie m’a enseigné qu’en cas de conflits, il était impératif de préparer des point de chute,              ( planques ), des relais chez de véritables amis (pas dans la famille), et d’attirer son ennemi à combattre l’ennemi sur mon propre terrain.

    Une « fake news » balancée lors d’une rencontre sur une foire régionale, une autre glissée dans l’oreille d’un ami sincère, et il ne me restait plus qu’à attendre que les poissons mordent à l’hameçon.

    Deux familles sont intéressées, et bien qu’étant de la même origine, elles se font la guerre.

    STOP ou ENCORE ?

    La fin n’est que le début d ‘une autre future fin et ainsi de suite.

    M’accompagnerez-vous lors de ma transhumance, quittant cette région que je croyais inhospitalière, alors qu’en définitive, je n’ai fait que transporter les problèmes dus au refus d’intégration .

    Mais ça, je ne l’ai compris que bien plus tard…..

    Ne sommes-nous pas sur terre pour apprendre ?…

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©Philippe X – 12/03/2020

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