Je reviens aujourd’hui
Après des mois d’absence
M’ouvrirez-vous la porte
Après tant d’inconvenances.
Me pardonnerez-vous
Puis-je revenir dans vos bras
J’espère votre pardon
En l’espoir je crois.
M’aimerez-vous encore
Est-ce pour vous trahison
Je ne sais que vous dire
Ai-je eu tort ou raison.
Je puis vous assurer que mon cœur
N’a de cesse que de battre pour vous
Et meurtrie de tristesse
Je reviens jusqu’à vous.
Je suis devant la porte
Et redoute le pire
Ouvrez-moi je vous prie
Vous êtes mon seul abri.
Je pleure d’amour pour vous
Laissez-moi donc entrer
Je ne vous quitterai plus
Je puis vous l’assurer.
J’ai cédé je l’avoue
Au désir passager
Pour un homme inconnu
Et je vous ai déçu.
Mais que vous faut-il donc
Que je vous crie « pardon » !
Je puis me résigner
A vous donner raison.
Mais la porte reste close
Vous ne m’ouvrirez pas
A l’instant je comprends
Que vous ne pardonnez pas.
Tous droits réservés©Marie-hélène Coppa (extrait du prochain recueil)
Certaines trahisons sont impardonnables, même si l’on déroule les tapis rouges devant celui ou celle qui a été trahi! la réfection doit se faire avant l’action! bonne journée
Quel cri. Quelle démarche. Quelle humilité. Quel courage. Quelle force.
Quel art d’exprimer et de transmettre des émotions et sentiments qui empoignent et émeuvent le lecteur.
Quelle belle plume.
“Vous ne m’ouvrirez pas
A l’instant je comprends
Que vous ne pardonnez pas”
Touchant. Merci, Marie-Hélène.