Elle est là, elle te guette du coin de l’œil,
Ta gaieté, tu peux vite en faire ton deuil.,
Tes bateaux ivres deviendront des cercueils
Qui se fracasseront sur des écueils.
Autour de toi un brouillard s’installe,
Il t’étouffe entre ses grandes mains sales,
Ton univers devient vite infernal,
Ta statue n’est plus qu’une pierre tombale.
La peur,tu ne sais pas pourquoi elle vient ,
Elle arrive comme un meute et chiens
Affamés, que plus personne ne retient,
Et leurs crocs ne vont pas te faire du bien.
La peur, si elle s’installe avec la nuit,
Même le jour, sans cesse elle te poursuit,
Ton Soleil, elle le recouvre de suie,
Et violemment te jette au fond du puits.
Tu ne remonteras jamais à l’air,
Avec elle , ta vie n’est plus qu’un calvaire,
Elle te torture et te passe les fers,
Pour une éternité dans cet enfer.
La peur est-elle celle qui paralyse, une marâtre à dominer, une compagne de nos tourments? L’écrire est déjà la dominer
Et cette peur, quand on parvient à l’identifier et peut la décrire comme tu le fais si bien en utilisant ces images fortes et parlantes, c’est qu’on a commencé à la dominer…et à dire non à son influence…
Pouvoir on a sur cette peur…qui vient de quelque part… Elle peut avoir sa source dans une expérience du passé…qui pourrait remonter à l’enfance.
Quand se fait la lumière
La nuit fait place au jour
La vérité libère…
Merci pour ce partage, Alain.
Oui cette horrible peur lorsqu’elle vous envahit et vous détruit.
Il faut parfois un temps fou pour s’en débarrasser.
Merci cher Alain pour ce beau partage.
Passez une bonne soirée.Mohamadine.
La peur n’évite pas le danger qui est bien là ,je crois dans votre poésie! Demain sera un nouveau jour où la peur aura peut être disparue!Blanche