La Musique et l’Horizon
Trois mots ?… ou peut être deux ?
Ça dépend comment on compte,
Ça dépend des écoles,
Ça dépend du cœur.
Mais ces trois mots varient leur parfums quand change leur musique.
De toutes langues, leur propre horizon, leur propre destination…
S’ils résonnent en allemand je me crois aux Caraïbes,
Et je sens la liberté me monter à la tête, et le coeur en volcan.
Aux Caraïbes, j’y passerais volontiers mes souffles et mes rires avec toi
A danser au coin du feu quand le ciel est de Nuit
Ou bien un petit air de guitare plein de fièvre et d’amour.
Comme avant, oui, comme avant, me noyer dans ton regard,
Comme avant….comme avant…
Mais ces mêmes mots, dans une voix d’Italie, prennent soudainement une autre résonance :
Des rameaux tout à coup se dressent et viennent me caresser visage
Pour me redonner espoir, sourire et rire.
Viens, nous irons au port, nous traverserons les ponts amovibles
Puis nous monterons dans le premier bateau venu.
Et si tu tombe il y’aura ma tendresse et mon ivresse pour t’amortir.
Et quand ces mots sont dits en anglais, ne sont-ils pas doux comme les Proverbes ?
N’ont-ils pas le délicieux parfum des Novembres éternelles,
Aux délicieuses et délicates odeurs de la Provence ?
Ah ! Qu’ils sont bons les champs provençales, les champs de lavandes !
Mais ce n’est pas là que ces mots sont le plus beaux.
Le plus beau c’est là-bas, quand le berceau étend ses côtés de sables
A danser dans l’océan immense et sans bornes.
Les plages où les oiseaux du sommeil ont laissé leurs empruntes d’Autrefois,
Les arbres aux fruits merveilleusement juteux et infiniment savoureux,
Les vagues berceuses, aux éclats d’azur, qui se balancent sur les flots sans bornes de l’océan,
Oui le plus beau c’est à la source vive:
Dans cet endroit où toi tu crois qu’on est content de toi,
Alors qu’au fond c’est beaucoup….beaucoup plus que ça.
Dans cet endroit, où toi tu crois qu’on est content de toi,
Alors qu’on fond c’est beaucoup…beaucoup…beaucoup plus que ça.