Ma Chère Petite Maman;
Une relation houleuse nous avons eu, toi et moi
D’agréables conversations nous avions quelquefois
Au cours d’une desquelles tu me disais être contente d’avoir une fille, et je t’ai cru.
Mais c’était un mensonge et plus tard je l’ai su.
Cependant une fiable source m’a dit le contraire
Chaque jour de ta grossesse te mettait à l’envers
Cette enfant non désirée
Ta vie allait bouleverser.
Et de me demander est-ce la raison pour laquelle
Toi et moi, malgré notre amour mutuel
Nous nous sommes affrontées tant de fois
Laissant nos coeurs et nos âmes en désarroi.
Tu disais blanc, je répondais noir
Tu me parlais du matin je te parlais du soir
Non pas pour te contrarier
Simplement parce que c’était ce que je pensais.
Rien ne s’est amélioré pendant de longues années
En toute honnêteté, je n’ai pas aidé
J’ai commis beaucoup d’erreurs
Que tu ne connaîtras jamais, pour ton bonheur.
Je n’ai vraiment pas essayé de te contrarier
Je pense qu’ainsi j’étais née
Rebelle, expérimentant mon indépendance
Je me riais des convenances.
Ce que je n’ai réellement pas aimé
Est de me dresser contre mon père bien-aimé
Et tu as presque réussi
À mon grand dépit.
L’éloignement m’a appris à penser pour moi-même
Sans ton influence extrême
Et bientôt je te dis que cela te plaise ou non
Que papa je l’aime avec ou sans ton opinion.
Nous avons continué à nous disputer
Et à nous aimer
Nous n’avons jamais rompu
Seulement laissait le temps révolu.
Nous revenions toujours l’une vers l’autre
Vers cette relation spéciale qui était la nôtre
Qui s’était tempérée et apaisée
Et nous nous sommes aimées.
Et bien que tu sois partie il y a bien longtemps
J’aimerais pouvoir te parler comme d’antan.
Ta fille qui t’aime;
Bernadette
@B Laroze
Bonsoir vraiment un texte fort émouvant entre douleur espoir déception et pourtant tant d’amour
Douce soirée Bernadette bises