La Fugue du désormais
Ce furent les cris d’enfants qui coupèrent le songe
Joyeux, Épars, Perçants
La Fugue du désormais
Là où muser se promeut d’une fantaisie féconde;
Las, las ne plus se retourner sur les parcours rouillés
Rongés de forteresses glaciaires
Éclaboussés de bibelots inanimés
Distillés d’ironie Sombre
Stérile
Minérale
Ici percent les voix d’enfants
Contrepoint imprévu de timbres si changeants,
Où les sons tournent au gré des souffles spontanés, subtils.
Fuir ce fouillis mental, où
Des projections éclaboussent alentours de paisibles entités, où
Un modus operandi transforme en cauchemar
Une simple traversée,où
Une fantaisie devient un sinistre impromptu.
La Fugue du désormais.
Écoute, oui écoute son contresujet
Cette voix de l’intime, qui doucement t’accompagne
Profonde et lointaine. La tienne cependant;
Écoute la et va pour toi.
Va pour toi là-bas aux confins de l’origine
Aux confins où sont les âmes joyeuses
Âmes qui tissent, éloignées de l’oubli, du secret, du mensonge
Des rubans multicolores, papillons saltimbanques,Qui
Parent sans barbarie ni rejet ni mépris
Les atours des quidams
Quidams qui perpétuent
L’appel
L’adresse
La demande