dans les laboratoires secrets
de mes neurones surchauffés
la bête innommable tapie
dans l’ombre portée lèche
en gémissant ses stigmates
dans les officines désertées
de mes quartiers cérébraux
le loup indomptable aiguise
ses incisives finement ciselées
sur mes sens à fleur de peau
guerrier sur la crête des vents
j’ai longtemps pleuré
la mort de ma mère
dans les incubateurs désœuvrés
de mes rêves avortés
une bataille dantesque
me laisse pour mort
sur la brèche des mondes
dans l’ermitage où je chante
les messes réservées
à la gloire de mes aimés
il n’est de début sans fin
ni de naissance sans mort
guerrier sur la frange des espoirs
j’ai longtemps pleuré
la mort de mon père
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Et merci à vous pour vos bons mots.
Encore un texte qui en dit long et qui exprime tellement bien des sentiments qu’on peut lire entre les lignes…
Merci pour ce partage poétique Pierre, j’apprécie beaucoup votre écriture.
Bien à vous,
Alain