Quand on se quitte à contrecœur et qu’on s’oublie.
L’ennui ronge nos cœurs pillés à l’infini.
Et l’écart devient un cauchemar qui nous lie.
Déguisant l’amour qui nous a un jour unis.
Les toiles d’araignées occuperont nos corps.
Quand on se quitte, le sort ne sera plus clair,
Les épines dévorent l’herbe sur nos bords.
Et l’eau ruisselle déserte notre rivière.
Au fond, nos cœurs séparés font leur long voyage.
Les vagues en colère et la marée font rage.
Portant un désespoir dépassant sa limite.
Un conte qui ne vaut rien et n’a pas de suite…
Les bateaux naviguent portant nos pauvres cœurs.
Épuisés par le foutoir du temps et ses heures.
Le déboire vogue dans la mer des regrets.
Et les vagues s’enfoncent entre la marée.
Quand nos nuits d’été et notre ardeur sont parties
Et qu’elles s’évaporent avec nos caresses.
La distance recule et le temps ralentit,
Adieu les moments de bonheur et de tendresse.
La fleur se fane et meurt mille fois de chagrin.
Et son éclat se perd avec son beau parfum.
Il n’y a ni amour ni respect entre nous.
Tout ce dont nous rêvions est tombé dans la boue.
Quand la brise soumise n’ouvre pas ses ailes.
Pour recevoir les timides rayons de l’aube.
Et nous rappeler que la vie est drôle et belle.
Bien que le brouillard nous dérange et nous englobe.
Quand nos conversations passionnées se font rares.
Et que les paroles d’amour perdent leur sens.
Tout devient vain et tout est voué au hasard.
Nous nous perdons dans un tourbillon de malchance.
Quand le vent souffle et que la désolation gronde.
On souffre du manque d’intérêt et de soins.
Le temps trahit ses aiguilles et ses secondes.
On s’en va en silence et on s’isole loin.
On s’est quitté, mais impossible qu’on s’oublie.
Des nouvelles que le pigeon l’apportera.
L’amour continue de battre, quelle folie.
Bientôt, le froid s’en ira et l’espoir viendra.
“L’amour continue de battre, quelle folie.
Bientôt, le froid s’en ira et l’espoir viendra”
La profondeur de ce texte est un abîme…
La souffrance d’une séparation est aussi…un abîme…
Les cordages d”un amour plus fort…
Pour moi divin…
Aide à le remonter…cette abîme…
Et à guérir…
Ils sont des hivers…froids
Ils sont aussi,,,des printemps…
Et on renait
Et on revit…
Ce poème est vraiment très touchant, Saber.
” La distance entre nous ” est un poème d”amour sur la séparation de deux cœurs qui s’aiment. Mais la rupture va déchaîner dans leur cœur des ravages psychologiques, des sentiments de regret, de désespoir blâmable,de souffrances mal contenues. Toutefois après l’orage sentimental et les vents violents assaillant l’âme et la conscience, le soleil ne tardera pas à illuminer l’horizon longtemps bouleversé. Tout ceci est étayé par des rimes tantôt pauvres, tantôt riches ; par des images de lumière et d’éléments empruntés à la végétation, aux sources d’eau, etc;etc.C’est un poème à la fois perturbant, désolant et plein de consolation. L’écriture ici enrichit la littérature de sa plume éclectique.Merci Saber Lahmidi pour cette prouesse poétique..
On s’est quitté mais impossible qu’on s’oublie.
L’amour continue de battre, l’espoir viendra.
Très beau ,profond et plein de nostalgie.
Merci à vous cher Saber pour ce joli partage et passez une bonne journée.Mohamadine.
Saber, Lorsque l’amour est dans le cœur rien ne l’efface pas même la distance ! bonne journée Colette
Les liens sont plus forts que la distance…