“Si tu me la confies pendant ton absence,
J’en prendrai bien soins, je t’assure d’avance”.
Voici qu’un bon matin, où il gelait dehors,
Le paysan accompagnait sa belle Solange,
Pour mettre sa belle toison et son sort,
Entre les mains de ce grand ami de fort âge.
Sur le chemin , elle laissa tomber une crotte,
Un moineau gelé, pensa à se réchauffer,
Alors il plongea à pic dans la bouillotte,
Une hyène, museau à terre, vient de le sniffer.
De ses crocs le saisit, et l’avale d’un coup,
Sous l’œil de notre ami, qui pensa tout à coup,
Dire qu’elle vient de le sortir de la crotte,
Pas pour le sauver, mais pour casser sa croûte.
Et dire j’allai faire une grande bêtise,
De laisser derrière moi ma seule compagne,
A mon ami, victime de convoitise,
Si je mourrai, il héritera ma cabane.
N’est-il pas plus sage de rester chez soi,
Que de perdre ce que l’on garde pour soi.
Il retourna alors, dans sa montagne,
Accompagné de son illustre compagne.
Tous les soirs, si jamais tu resteras sage,
Tu l’entendras chanter de belles sérénades,
A sa vache, balançant joyeusement sa queue,
Tel un métronome au rythme belliqueux.
Un bien beau récit et oui il serait bien plus sage en effet sagesse de survie
bravo j’ai beaucoup aimé amicalement
Béa