La clairière des soupirs
Dans le souffle du vent j’ai entendu ta voix
Me rappelant le temps de nos tendres émois
Le murmure de l’eau dit il était une fois
Pur et à fleur de peau c’était l’amour tu vois
L’aile d’un papillon rappelle tes caresses
Quand tous deux nous vivions au cœur de la tendresse
Et le doux écureuil dans sa belle souplesse
Ramène le souvenir de notre folle ivresse
Le chant des oiseaux qui autrefois nous berçait
Eveille en moi l’écho d’un amour qui naissait
Au passage d’une biche qui se met en arrêt
Ma main se souvient de ta main qui la serrait
Tout a commencé dans la forêt de l’Aguire
Nous nous sommes aimés Moi j’adorais ton sourire
Ta gaité m’enivrait de tes éclats de rire
Le soleil inondait la clairière des soupirs
Tant de mois sont passés nous étions si heureux
Partageant les plaisirs de notre vie à ceux
Dans nos cœurs et nos âmes, brillait de tous ses feux
Cette joie ineffable qui fait les amoureux
Régina Augusto Châteauroux.
Texte protégé.
Poésie rime avec nostalgie.
Belle lecture,
Sorenza.