Elle était grecque jusqu’au bout des pieds ;
les Dieux la suivaient pas à pas
elle dansait sur le son du bouzouki
offrant aux hommes, selon la lune
le glaive ou le bouclier.
Venez la rejoindre sur l’île des Dieux..;
Dionysos vous offrira agapes
pour vous perdre dans le labyrinthe
de cette jolie dionysienne ;
sa douce liqueur vous emportera
vers d’autres plaisirs, d’autres folies.
Ses yeux de flamme abritant l’âme d’Aphrodite
ses prunelles éclairent
les coins les plus sombres de votre âme.
Sa peau, baignée d’ânesse, est aussi douce qu’un nuage,
ses lèvres de pourpre vêtues
vous enrobent de leurs servitudes ;
vos douleurs fuiront vers les mers, emportées par Éole ;
il sera dur pour vous de ne pas l’aimer
mais plus dur encore, de l’aimer.
Elle tissera les saisons des amours
prenant les poses d’une volupté naissante
couchée sur de la myrte et du thym sauvage,
offrant ses yeux ouverts sur la canopée.
Comme le métal de son glaive
elle vous transpercera l’âme ;
le bouclier repoussant les flèches d’Eros
la belle Cypris restera de marbre
tout comme sa peau vêtue.
Ce soir, les Dieux t’offrent de nouveau tes vingt ans..;
Il sera assez Temps demain
de se rappeler du Temps passé.
Viens….
©Anne Cailloux
Quand souffle le zéphyr, il faut se laisser porter… Merci pour ce bonheur aquilon.
Un voyage dans le temps et l’espace de plus envoûtants qui ne peut que charmer. Bravo et merci, Anne…
bravos à Vous Anne Cailloux pour ce moment
vous avez assurément un style . Merci
Ol